(4) Et autour du trône, il y avait vingt-quatre sièges ; et sur les sièges je vis vingt-quatre anciens assis, vêtus de vêtements blancs ; et ils avaient sur la tête des couronnes d'or. (5) Et du trône sortaient des éclairs, des tonnerres et des voix : et il y avait sept lampes de feu allumées devant le trône, qui sont les sept Esprits de Dieu. (6) Et devant le trône il y avait une mer de verre semblable à du cristal ; et au milieu du trône et autour du trône, il y avait quatre bêtes pleines d'yeux devant et derrière.

(7) Et la première bête était comme un lion, et la deuxième bête comme un veau, et la troisième bête avait un visage comme un homme, et la quatrième bête était comme un aigle volant. (8) Et les quatre bêtes avaient chacune six ailes autour de lui ; et ils étaient pleins d'yeux à l'intérieur ; et ils ne se reposent ni jour ni nuit, en disant : Saint, saint, saint, Seigneur Dieu Tout-Puissant, qui était, est et est à venir. (9) Et quand ces bêtes rendent gloire et honneur et remerciements à celui qui était assis sur le trône, qui vit aux siècles des siècles, (10) Les vingt-quatre vieillards se prosternent devant celui qui était assis sur le trône, et adorent celui qui vit pour toujours et à jamais, et jeta leurs couronnes devant le trône, en disant : (11) Tu es digne, ô Seigneur, de recevoir gloire, honneur et puissance ; car tu as créé toutes choses, et pour ton plaisir elles sont et ont été créées.

Je parlerais avec toute la révérence possible, sur un sujet si infiniment sublime, comme celui contenu dans ce chapitre ; et le désir, plutôt de proposer tout ce que j'ai à offrir, par voie d'enquête, que dans un seul cas de parler décidément. Mais j'ose croire que, comme dans ce chapitre, dans la seconde vision dont Jean fut favorisé, le Seigneur était sur le point de lui confier certaines prophéties, que son Église aurait dévoilées et accomplies, dans les différents âges, à partir de ce moment-là. , à la consommation de toutes choses ; le Seigneur dans ce chapitre préparait l'esprit de son serviteur pour ce sujet, par la représentation solennelle de ce qui est ici livré.

Le Seigneur commence donc par un récit du trône de Dieu, semblable à celui d' Ésaïe 6:1 , où se trouvent toutes les saintetés du ciel. C'est l'Église dans laquelle Dieu érige son trône, c'est pourquoi nous trouvons des anciens adorant devant le trône, et bien que le cantique qu'ils chantent ne soit pas enregistré ici, il l'est pourtant dans le chapitre suivant, attribuant leur rédemption à Christ, Apocalypse 5:9 . Or, cela ne pouvait pas être le chant des anges, mais des hommes. Par conséquent, ces Anciens sont des hommes.

Et il est tout aussi évident que cette représentation doit exposer cette Église sur la terre ; car la mer de verre, comme le cristal, indiquait la fontaine ouverte pour le péché et l'impureté, et qui ne sont pas nécessaires dans le ciel. Et les sept lampes, figuratives des septuples dons de Dieu l'Esprit, sont spécialement pour le peuple du Seigneur dans cette vie. Ils ne sont plus requis comme principes de régénération et d'accélération dans l'état de perfection ci-dessus.

Non que le Saint-Esprit ait cessé de toute éternité ses douces influences, ni sur la Personne du Chef glorieux de son Église, ni sur ses membres ; mais alors pas d'une manière comme ici-bas, de régénérer, d'éclairer, de convaincre et de convertir la miséricorde.

Concernant les Anciens, et les quatre Bêtes, il n'est pas besoin d'en parler particulièrement. Le Saint-Esprit n'a pas jugé bon de donner à l'Église des vues plus profondes sur les mystères du royaume qu'il n'était nécessaire, et tenter de lever le voile plus haut serait à la fois présomptueux et inutile. Il nous suffit de comprendre qu'ils appartiennent à l'Église de Dieu : plus que cela, nous n'en avons pas besoin.

Mais, lecteur ! en voilà assez pour satisfaire nos meilleures facultés intellectuelles, et pour employer à jamais notre contemplation, à assister à l'hymne du ciel, chanté par tout le chœur, l'Église. Oh! quelles gloires inconnues dans la sainteté, la grandeur et l'éternité de toutes les personnes de la divinité ! Cette répétition trois fois de la sainteté de Jéhovah est frappante. Toutes les perfections et tous les attributs de Dieu sont des normes de caractère, distinguant le Seigneur de toutes ses créatures.

Mais pourtant, nous ne rencontrons jamais aucune autre prérogative de Jéhovah, triple comme celle de sa sainteté. On ne dit pas fidèle, fidèle, fidèle, Seigneur Dieu Tout-Puissant ! Je ne prétends pas expliquer. Mais je pense qu'il convient de le remarquer. Oh! pour la grâce, de joindre tout le corps de l'Église dans le même hymne de louange, jusqu'à ce que nous venions tous devant le trône, dans un seul corps plein de rachetés, pour louer Dieu et l'Agneau pour toujours ! Amen.

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