Tes lèvres, ô mon épouse, tombent comme un rayon de miel : le miel et le lait sont sous ta langue ; et l'odeur de tes vêtements est comme l'odeur du Liban.

La chute des lèvres implique sans doute la conversation, dont Jésus dit que la douceur surpassait même le rayon de miel ; car il y a à la fois du miel et du lait : c'est-à-dire la conversation gracieuse et édifiante d'un croyant, et ce qui tombe de la bouche d'un croyant dans la prière et la louange à la miséricorde. Mais comment tombe le nid d'abeilles ? Pas par pression, mais gratuitement : pas à un rythme incertain et peu, mais constant et incessant.

Car à peine le peigne a-t-il laissé tomber une partie de son trésor d'or, mais une autre se forme immédiatement pour suivre. C'est une très belle figure, par laquelle le Seigneur représente son peuple. Le miel et le lait étaient les deux grandes bénédictions temporelles de la terre promise. Et, au sens figuré, telles sont les bénédictions spirituelles de l'Évangile. Car quoi de si douces ou si nourrissantes que les divines doctrines du salut ! plus doux que le miel, et plus parfumé que les fleurs les plus épicées du Liban.

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