Sa bouche est des plus douces : oui, il est tout à fait charmant. Ceci est mon bien-aimé, et ceci est mon ami, ô filles de Jérusalem.

Et ayant maintenant si largement précisé, elle résume ici en une seule toute la description : comme si elle avait dit, le temps manquerait de tout énumérer : mais tel est mon bien-aimé, et tel mon ami, qu'il est tout à fait charmant, il n'y a rien en lui mais qu'est-ce qu'il en est. Dans sa personne, ses bureaux, à tout point de vue, non seulement à moi, mais à tous. Jéhovah le contemple sans cesse avec une complaisance divine. Les anges et les esprits des hommes justes rendus parfaits dans l'Église d'en haut concentrent toute leur affection sur lui.

Et toute l'Église d'en bas ne regarde personne d'autre pour la grâce et le salut. Si donc vous demandez, qui est mon âme aime et veille éternellement : sachez-le, oh ! vous, filles de Jérusalem, que c'est lui. C'est mon bien-aimé, et c'est mon ami. Pause, lecteur ! et demandez à votre cœur, si tel est votre ami et votre bien-aimé aussi ?

RÉFLEXIONS

LECTEUR! ne rejetons pas ce beau chapitre, jusqu'à ce que nous ayons une fois de plus regardé vers Dieu le Saint-Esprit, et l'avons supplié de nous montrer notre intérêt pour ce qui est dit ici de Jésus, et jusqu'où nous pouvons adopter un langage similaire à son sujet. Et d'abord, ne négligeons jamais la volonté de Jésus de se conformer aux souhaits de son peuple en venant à leur appel. A peine l'église a-t-elle invité son bien-aimé à entrer dans son jardin, mais nous découvrons que Christ est venu.

Et remarquons plus loin, combien le Seigneur est bienveillant en recueillant ses épices ; sa myrrhe, et du lait, et du miel. Lecteur! soyez assurés d'ici que chaque prière de son peuple que Jésus considère. Chaque soupir qu'ils poussent s'élève devant lui. Comme l'a dit un ancien, tout peut être assuré : Il met nos larmes dans sa bouteille, toutes ces choses sont notées dans son livre. Et comme Jésus vient au milieu de ses églises et de son peuple pour se rassembler, ainsi il leur donne largement pour en profiter. Sa langue est : Mangez, ô amis ; bois, oui, bois abondamment, ô bien-aimé !

Lecteur! connaissez-vous cet état, dont l'église dans cette partie du Cantique se plaint tant ? Est-ce que tu gémisses, à cause d'un corps de péché et de mort que tu transportes avec toi, étant accablé? Ressentez-vous une lourdeur semblable à la douleur d'âme que les disciples éprouvaient dans le jardin, et fréquemment, poussière, sentez-vous cette triste indisposition qui disqualifie l'âme pour la douce jouissance de Jésus ? Et quand parfois, sous cette terrible mort d'affliction, tu entends la voix de Jésus dans les ordonnances, ses providences ; par des reproches, par des châtiments ; Oh! quelle preuve décisive est-ce là, dans tout cœur qui la sent, de l'impossibilité d'aucune bonté naturelle chez une créature sujette à de telles infirmités ? Précieux Jésus ! fais toi par moi, fais toi par le lecteur, et par chacun de tes enfants, poursuis tes appels de grâce, en ouvrant la porte de nos cœurs ; et viens, Seigneur, et ravive ton œuvre avec les fientes de ta grâce et le parfum des influences de ton Esprit.

Et en ces saisons, ne te retire pas, cher Seigneur, et ne sois pas pour nous comme l'homme voyageur qui se tourne pour s'attarder mais pour une nuit. Que tes serviteurs, les gardiens de ta ville, ne nous blessent pas non plus ; mais ah ! qu'ils dirigent nos âmes vers toi, et nous conduisent à Jésus afin que nous puissions dire à notre Seigneur que nous sommes malades, attendant les vues renouvelées de sa grâce pardonnante et de sa miséricorde, afin que nos âmes revivent comme le blé et grandissent comme la vigne .

Y en a-t-il qui s'enquièrent de mon bien-aimé ? Désirez-vous savoir, ô filles de Jérusalem, qui est Jésus ; ce qu'il est; ce qu'il a fait ; ce qu'il fait, peut et fera ; et pourquoi c'est qu'il est mon bien-aimé, mon seul bien-aimé, et pourquoi est-ce que je suis si vraiment soucieux de son amour ? Oh! pour la grâce et le pouvoir de vous dire sa beauté. Tout en Christ est précieux. Il est précieux dans sa Personne.

Chaque caractéristique de lui est charmante. Il est précieux dans ses offices, précieux dans son caractère, précieux dans ses relations ; oui, il n'y a rien en lui que ce qui est précieux ; car il est tout à fait charmant, et le plus grand parmi dix mille. Et ce qui serait alarmant et angoissant chez les autres, devient beau chez lui. Sa croix et ses reproches à cause de lui, combien pénibles et pénibles pour la chair et le sang, sont à cause de lui, non seulement supportables, mais productifs de sainte joie.

Et Jésus est ceci dans tout ce qui lui appartient, et dans toutes les circonstances qui s'y rattachent, car comme il est en lui-même le premier beau, le premier beau ; la première belle ; ainsi il communique la beauté à tous ceux qui lui sont unis ; il n'y a rien non plus de beau ou d'aimable qui ne dérive de lui. Cherchez-vous donc ce qu'il y a dans mon bien-aimé, plus que dans un autre bien-aimé, je réponds ; Toutes ces choses et mille autres.

Et ne l'aimeras-tu pas avec moi, et ne te réjouiras-tu pas en lui aussi? oh que celui qui est mon bien-aimé, puisse être ton bien-aimé; et que vous puissiez enfin dire avec moi : Celui-ci est mon ami, et celui-ci est mon bien-aimé, ô filles de Jérusalem.

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