Hawker's Poor man's commentaire
Deutéronome 34:12
RÉFLEXIONS
Adieu, Moïse ! toi, fidèle serviteur du DIEU le plus haut ! toi, héraut hautement favorisé et hautement honoré de mon Rédempteur toujours adoré ! Ta mémoire me sera toujours chère : car sous les douces et précieuses influences du SAINT-ESPRIT, tu m'as informé de choses que j'ignorais, et porté à ma connaissance des vérités que j'ai découvertes dans le passé. Mais surtout je désire honorer ta mémoire, en agissant en maître d'école pour m'amener à JÉSUS. Ici, je t'estime plus précieux que l'or ; car tout ce qui tend à révéler à mon âme la personne et la justice de DIEU mon Sauveur, j'estimerais plus que ma nourriture nécessaire.
La seule pensée de JÉSUS enflamme mon âme. Et quand je trace dans l'histoire mouvementée de Moïse, et dans ses écrits, qu'il n'indiquait que JÉSUS, j'aspire à ce que mon âme soit encore de plus en plus amenée sous le SAINT-ESPRIT, dans son enseignement pour découvrir JÉSUS.
Et ne vois-je pas en Moïse lui-même, et dans tout son ministère, quelque peu, qui par de faibles chiffres, ou des similitudes plus pointues, témoigne de JÉSUS ! Si Moïse a agi comme le messager de JÉHOVAH ; est devenu, selon les occasions, le prophète, le sacrificateur, le roi de Jeshurun : si Moïse se tenait entre JÉHOVAH et le peuple en tant que médiateur ; des statuts établis, des ordonnances établies, donné une loi à Israël et enseigné des préceptes à Jacob; qu'était-ce que tout cela et autant d'autres, sinon autant de représentations du SEIGNEUR JÉSUS ?
N'as-tu pas, béni JÉSUS, agi comme le messager de JÉHOVAH, quand tu es venu dans notre Égypte spirituelle, pour délivrer ton peuple de la captivité? Dans tout ton ministère, justice et salut, n'étais-tu pas l'envoyé, le scellé, l'oint de ton PÈRE ? Et n'étais-tu pas le grand prophète, sacrificateur et roi de ton peuple ? Si Moïse se tenait entre JÉHOVAH et Israël, en tant que Médiateur, combien plus toi ? car Moïse n'aurait jamais pu se tenir debout, mais en tant que ton représentant, nul autre que toi ne pouvait détourner la colère divine, ou faire l'expiation que dans ton sang.
Si Moïse, agissant en tant que ministre de JÉHOVAH, ouvrit un chemin à travers la mer Rouge, qu'était-ce, sinon comme typique de ce chemin nouveau et vivant, que tu as ouvert dans ton sang et ta justice, pour le passage de tes rachetés, quand des montagnes de péché de tous côtés, et que l'ennemi, comme Pharaon, est derrière, s'empressant de détruire tes élus ? Et si la douceur de Moïse ne l'a pas abandonné, au milieu de toute la contumace, l'ingratitude et la rébellion d'Israël, quelle était la douceur de Moïse comparée à la tienne, toi, patient AGNEAU de DIEU, qui, quand tu as été injurié, n'a plus injurié ; mais dans tous les reculs, la froideur et les départs de ton peuple, ne l'a jamais laissé ni abandonné, mais ayant aimé les tiens, qui sont dans le monde, tu les aimes jusqu'à la fin ! Grêle! toi le premier, le meilleur et le plus grand parmi dix mille ! toi saint, inoffensif, sans souillure, séparé des pécheurs, et fait plus haut que les cieux ! Si je t'oublie, très cher JÉSUS, que ma main droite oublie sa ruse.
Si je ne me souviens pas de toi, que ma langue s'attache au palais de ma bouche : oui, si je ne te préfère pas au-dessus de ma joie principale ! Et lecteur ! puissiez-vous, ainsi que toute âme rachetée, publier son nom, déclarer ses actes parmi le peuple, attribuer la grandeur à notre CHRIST ; que chacun, des pères aux enfants, proclame sa vérité !
Et maintenant, lecteur, ayant pris congé de Moïse et de ses écrits sacrés, je désirerais la grâce d'établir mon Ebenezer, que jusqu'ici l'Éternel m'a aidé. Puisse un DIEU de grâce accepter tout ce qui a été humblement offert ici, à titre de commentaire sur ces cinq livres de Moïse, et que le SEIGNEUR a fait, ou rendra plus tard profitable à son peuple ; car c'est à l'Éternel et à lui, je l'offre en toute humilité d'âme.
Et puisse-t-il aussi gracieusement pardonner et effacer tout ce qui ne va pas ; car c'est tout à moi ; et je désire prendre honte et confusion de visage, dans le souvenir. Et enfin, je prie une fois de plus de recommander tout ce qui est ici offert, au Lecteur, avec moi-même, et de pauvres services à ses prières, afin qu'un DIEU d'alliance en CHRIST, à travers les influences de l'ESPRIT éternel, puisse abondamment bénir et posséder ce faible tentative de promouvoir la gloire de l'Éternel dans le cœur du lecteur, à la fois pendant que l'écrivain indigne est épargné, monument de la souveraine miséricorde sur la terre, et longtemps après que la main qui écrit maintenant sera retournée à sa poussière originelle. Au sacré Trois en Un, des louanges sans fin et sans partage. Amen.