Puis je suis revenu, et j'ai vu la vanité sous le soleil. (8) Il n'y en a qu'un seul, et il n'y en a pas de second ; oui, il n'a ni enfant ni frère : pourtant il n'y a pas de fin à tout son travail ; son œil n'est pas non plus satisfait des richesses ; il ne dit pas non plus : Pour qui dois-je travailler et priver mon âme de bien ? C'est aussi de la vanité, oui, c'est un travail douloureux.

Par vanité sous le soleil, le Saint-Esprit entendait sûrement enseigner à son peuple que tout au-dessus de lui est satisfaisant. De sorte qu'ici indirectement, le Saint-Esprit poursuit son office gracieux en glorifiant Christ. Et dans l'exemple que le Prêcheur a donné d'un mondain, dont l'œil charnel n'est jamais satisfait, et dont le cœur charnel ne peut jamais dire : C'est assez ! il a finement représenté, bien que ce soit un spectacle triste, le caractère général des hommes déchus.

Lecteur! regardez dans toutes les directions : examinez les divers exemples de la vie humaine, et dites si le monde dans son ensemble, dans les poursuites sans fin des choses du monde, n'est pas ainsi employé. Oh! quelle preuve décisive de la ruine de l'homme par la chute ! Jésus béni ! quoi d'autre que ta glorieuse entreprise, dans la rédemption, aurait pu en retirer ton peuple ?

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