Je ne dis pas que le Prophète avait un œil sur la joie d'Israël, en retournant, après leur captivité, dans leur propre pays ; et dans le premier sens de ces versets, jusqu'à la fin du chapitre, les mots peuvent être ainsi renvoyés : mais c'était tristement de lire ces choses précieuses, n'était-ce pas, maintenant elles nous sont dévoilées aux jours de l'évangile, de les lire principalement et pleinement, comme désignant Jésus, et la riche fête du salut apportée par lui, dans la montagne sainte de son Église.

Ici nous avons un festin, en effet, et un festin de grosses choses. Le Seigneur des Armées, l'Éternel, dans son triple caractère de personnes, Père, Fils et Saint-Esprit, l'a fait. Et il est fait pour tout le monde ; non seulement la maison d'Israël, mais pour nous, pauvres Gentils, qui étions étrangers et étrangers à la communauté d'Israël. Et celui qui a fait la fête, nous a appelés à la fête, et nous a envoyés dans les ruelles, et les rues, et les routes, pour nous faire entrer, bien que pauvres, et mutilés, et arrêtés, et aveugles.

Et nous avons découvert que notre indignité n'a pas fait obstacle à la réception de la généreuse provision du Seigneur. C'est la fête d'un roi, oui, le roi céleste ; et ceux qui en sont les participants hautement privilégiés, y participent, sans argent et sans prix. Précieux Seigneur Jésus ! Ai-je trouvé ta chair vraiment à manger, et ton sang vraiment à boire ? Alors s'il en est ainsi, Seigneur, pour le salut de mon âme, ces choses deviennent comme la moelle du corps, et comme le vin le plus fort pour les esprits animaux, qui, en s'appuyant sur les lies, à la fois tirent toute la force du raisin et deviennent raffiné, en restant longtemps inébranlable; ainsi, Seigneur, voudrais-je me nourrir et me reposer sur toi ! Matthieu 22:2 ; Proverbes 9:1 ; Luc 14:16 .

Continue après la publicité
Continue après la publicité