Au milieu de toutes les folies de l'idolâtrie, il y a un trait dans lequel les adorateurs deviennent un reproche pour nous : je veux dire, en ce qu'ils n'ont épargné aucune dépense dans leurs rites religieux. Cette écriture dit qu'ils ont prodigué de l'or du sac; et pourtant combien en ai-je connu, qui non seulement professent le pur évangile de Jésus, mais en possèdent réellement et véritablement la puissance, qui, à travers les restes de la corruption intérieure, ne peuvent s'empêcher d'être épargnants dans leurs bienfaits envers leurs pauvres frères ! Il est étrange qu'il en soit ainsi : mais le fait est indéniable.

Seigneur! garde le cœur de celui qui écrit, et de celui qui lit, d'un esprit cupide ! Oh pour que la grâce se délecte à rafraîchir les entrailles des saints avec le bas et les sources supérieures de la bonté de Jésus ; tandis que Jésus nous donne à tous les deux de profiter généreusement. Lecteur! si la parole du Seigneur ne l'avait pas dit, aurait-on jamais pu supposer possible, que la chute de l'homme aurait aveuglé sa raison jusqu'à ce qu'il fasse d'abord une image, puis se prosterne pour adorer l'image de sa propre fabrication ? Y a-t-il jamais eu une folie si grande et si flagrante ? Précieux Jésus ! dans quel état notre nature était-elle universellement tombée, quand ta miséricorde t'a poussé à venir chercher et sauver ce qui était perdu !

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