Hawker's Poor man's commentaire
Ésaïe 8:22
RÉFLEXIONS
Comme il est vraiment béni et profitable de veiller aux soins du Seigneur sur son peuple ! Bien qu'en période de méchanceté générale, le Seigneur visite une nation et un royaume ; mais prendra-t-il soin de ses élus dans le renversement général. Si les hommes regardent vers un bras de chair, ce bras sera leur confusion. Mais si son peuple ne fait que sanctifier le Seigneur Dieu dans son cœur, alors il sera pour sanctuaire ; et quand il envoie des troubles et des visites sur la terre, mais comme un Père à ses enfants, qui voit approcher l'orage, il les fait entrer dans la maison et ferme la porte après lui, et les met ainsi à l'abri du danger ; ainsi le Seigneur dit : Viens mon peuple, entre dans les chambres de ma providence et dans l'alliance de mon amour, et ferme tes portes autour de toi, jusqu'à ce que l'indignation soit passée. Oh! l'amour de Dieu en Christ pour son peuple !
Précieux Jésus ! Je ne dois pas terminer ma méditation sur ce chapitre, jusqu'à ce que j'aie d'abord plié le genou de mon âme en remerciement à toi, cher Seigneur, qu'ici, comme dans d'autres parties de ta parole bénie, je découvre que toi qui es à moi, le rocher des siècles et le rocher de mon salut, j'ai été, dans tous les siècles, pour l'incroyant, une pierre d'achoppement et un rocher d'offense. Seigneur! comment se fait-il que tu t'es manifesté à moi et non au monde ? Comment se fait-il que votre état d'humiliation, votre vie de douleur et votre mort de honte me paraissent si belles, alors qu'elles deviennent si offensantes pour les autres ? C'est sûrement la grâce qui fait toute la différence.
J'aurais dû tomber sur cette pierre et être brisé, comme des milliers l'ont fait, si tu ne m'en avais pas empêché ! Oui, Seigneur, il fut un temps où je ne voyais aucune beauté en toi, pour te désirer : et tu es maintenant le tout à fait charmant, le plus beau parmi dix mille ! A toi, Seigneur, toute louange ! Je te bénis, mon adorable Rédempteur, pour cette douce écriture que tu as dite et que tu as laissée en mémoire : Et béni est celui qui ne sera pas offensé en moi !