LE LIVRE D'EZRA

OBSERVATIONS GÉNÉRALES.

Il ne fait aucun doute qui était le penman de ce livre de Dieu. Esdras, dont il porte le nom, en était évidemment l'auteur. Bien qu'en effet s'il était littéralement le scribe de l'ensemble, il doit avoir été un homme ancien à sa mort, car il contient en point d'histoire une période d'au moins 80 ans. Cela commence avec la première année du règne de Cyrus, qui était environ 536 ans avant la venue du Seigneur Jésus-Christ ; et se ferme quelque peu vers la 456e année avant l'ère chrétienne.

Le nom d'Esdras n'est pas sans signification, car il implique un assistant. Et il est certain qu'il a bien répondu à ce nom, car son ministère a dû être très bénéfique à l'église de Dieu dans la période critique où il a vécu. Et je conçois que le Seigneur a fait de ses travaux une bénédiction et une aide pour l'église, dans toutes les périodes intermédiaires, jusqu'à l'heure actuelle.

Le lecteur aura une meilleure appréhension des divers contenus de ce livre, et entrera avec plus de clarté de compréhension dans le dessein du Saint-Esprit en faisant en sorte que ce récit fidèle ait été mis par écrit et transmis à l'église, si il considère avant de commencer la lecture de celui-ci, le moment précis de l'église à laquelle il se réfère, et relie aussi avec la lecture de celui-ci le point de vue de plusieurs écrivains contemporains dans l'église, dont le ministère et les travaux ont été exercés à peu près le même ère.

Ce qu'Ezra a déclaré ici, comme histoire, aura une grande lumière jetée sur lui, si le lecteur consulte ce que les prophètes, qui ont exercé leur ministère dans les âges successifs avant, avaient prédit devrait être accompli. S'il ne regarde pas plus loin que le ministère d'Isaïe, et trace dans les écrits des prophètes qui suivent Michée, les écrits sacrés de ces hommes inspirés seront d'une grande utilité pour la lecture avantageuse du livre d'Esdras.

Et bien que les prophètes Aggée et Zacharie n'aient pas commencé leur ministère aussi tôt qu'Esdras, mais comme ils étaient tous les deux engagés dans le service du Seigneur avant qu'Esdras ait terminé ses travaux, une référence à ces parties de l'Écriture sera très profitable.

Un autre point intéressant à observer pour le pieux Lecteur avant d'entrer dans la lecture de ce livre de Dieu, sera de se rappeler l'état de l'Église à cette période de son histoire. La captivité babylonienne était maintenant terminée. L'église a été libérée de Babylone, bien que toujours tributaire du gouvernement persan qui lui a succédé. Et ceux du peuple que le Seigneur avait enclins à retourner à Jérusalem, habitaient maintenant de nouveau leur ville bien-aimée, bien que toute en ruines. Mais le gouvernement royal que possédaient leurs pères était perdu. Tel était l'état de l'Israël de Dieu à l'époque où Esdras écrivit et commença ce récit scripturaire.

Je n'ai qu'à retenir le lecteur avec une demande, avant qu'il n'entre dans la lecture du livre d'Esdras, qu'à la fois au début et à travers chaque partie de celui-ci, il sera à l'affût dans chaque chapitre et verset, plus ou moins , comme les différentes parties peuvent diriger, pour un aperçu, (si ce n'est qu'un aperçu), de celui à qui l'ensemble est destiné à servir, et pour le seul compte de qui il devient le plus hautement intéressant.

Le Saint-Esprit ne s'est jamais, à aucune époque de l'Église, laissé sans témoignage que c'est à Jésus qu'il exerce son ministère, et tous les annales qu'il a gracieusement données à l'Église, par quelque serviteur qu'il ait jugé bon d'envoyer, toutes , comme autant de ruisseaux qui se dirigent vers la mer, désignent Jésus. C'est de lui que Moïse et les prophètes ont écrit. C'est lui dont les patriarches ont vu au loin, se sont réjouis de la perspective et s'en sont réjouis.

Et c'était lui à cause de qui Jéhovah s'était déclaré à Cyrus deux cents ans avant la naissance de Cyrus, qu'il l'avait appelé par son nom et l'avait chargé de délivrer son peuple, en ouvrant devant lui les portes à deux battants de Babylone. Voir Ésaïe 45:14 . Et le même est celui dont la rédemption nous intéresse également, que les pères attendaient avec impatience, et dont nous désirerions suivre la foi, vu la fin de leur conversation ; Jésus-Christ, le même hier, aujourd'hui et éternellement.

Lecteur! que vous et moi prions l'Esprit Tout-Puissant, même Dieu le Saint-Esprit, qui a fait écrire cette écriture, qu'il la bénisse à notre lecture, et plus particulièrement dans cette partie douce et très précieuse qui contient Jésus; que dans n'importe quelle partie de l'Écriture dont il est parlé, ou sous quelle ombre il est voilé, comme Esdras, nous pouvons être des scribes, comme il l'était, bien instruits vers le royaume des cieux, pour trouver et faire sortir du trésor des choses nouveau et ancien.

Et, comme Esdras, il est dit, ( Esdras 7:16 ; Esdras 7:16 ), a préparé son cœur à enseigner en Israël, et était un scribe prêt dans les choses qui sont divines ; ainsi puissions-nous être préparés, à partir de la même source gracieuse, à découvrir un peu dans chaque page de lui, en qui sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance.

Oh! Seigneur! toi, avec qui est le résidu de l'Esprit, accorde à celui qui écrit et à l'œil qui lit, en augmentant le témoignage de la vérité telle qu'elle est en Jésus ; que comme ces choses sont écrites, nous pouvons croire que Jésus est le Fils de Dieu ; donc en croyant que nous pouvons avoir la vie par son nom, Amen.

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