RÉFLEXIONS

ET maintenant, Lecteur ! avant de fermer le livre de cette prophétie, dis, qu'est-ce que le Seigneur t'a enseigné de son contenu bienheureux ? Pris dans un grand tout, il semble évident, au milieu de toute l'obscurité sur ces écrits d'Ézéchiel, que c'est l'Église évangélique, et non le Temple des Juifs, après leur retour de Babylone, le Prophète a appris à contempler par cette vision . L'immense cité ici décrite dans les neuf derniers chapitres de la vision d'Ézéchiel, et non l'ensemble des territoires d'Israël ; non, ni le monde entier ne pourrait contenir ! Selon le plus petit calcul, cent mille milles sont les dimensions ! Il faut donc voir donc, un peu au-delà de tout ce qui est matériel dans le bâtiment.

C'est, ça doit être, spirituel. Et comme le Seigneur Jésus-Christ, par son entrée dans le second temple, lui a donné une plus grande gloire que toute la splendeur du premier ; et comme ces deux éléments sont abolis, pourquoi ne pouvons-nous pas, comme le dit l'Apôtre, attendre de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où habite la justice. Lecteur! qu'est-ce que ton cœur attend de ces choses ? Oh! pour l'écrivain comme pour le lecteur, d'être comme l'apôtre décrit l'Église, cherchant et se hâtant vers la venue de ce grand jour de Dieu ! Jésus viendra pour être glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui croient.

Ses pieds (dit le Prophète) se tiendront ce jour-là sur le mont des Oliviers. Celui que les disciples émerveillés ont vu monter, viendra de la même manière qu'ils l'ont vu monter au ciel ! Lecteur! ici laissez-vous et moi reposer, dans la pleine assurance de la foi. L'Église, à la fois militante et triomphante ; dans la grâce et la gloire ; connaîtra son nom, car à partir de ce jour le nom de la ville sera appelé, le Seigneur est là.

Et maintenant, adieu, Ézéchiel, fidèle serviteur de ton Dieu ! Tu as en effet montré que tu étais justement nommé Ézéchiel, c'est-à-dire la force de Dieu. Car tu as montré que la force du Seigneur était en toi. Messenger hautement favorisé! Qu'est-ce que le fleuve Chebar a vu ta captivité ? pourtant rendu libre en Jésus, tu étais vraiment libre. Et béni avec de telles visions de ton Dieu, combien particulièrement tu étais mis à part pour le service de ton Seigneur.

A travers chaque génération, tes annales inspirées ont été commandées à la gloire de ton Seigneur. Je te remercie, en tant que serviteur de mon Seigneur, pour ce qu'il m'a enseigné par toi. Je remercie mon Dieu d'avoir suscité un tel serviteur dans son Église. Et maintenant, tu as vu depuis longtemps tous les grands événements qui t'ont été enseignés ici en vision, assurément se réaliser en leur temps ; tu t'es assis parmi la bonne communauté des prophètes dans le ciel, attendant sous l'autel d'or leur accomplissement final ! Adieu pour un peu d'espace, Ézéchiel, jusqu'à ce que toute l'Église se réunisse dans cette ville bénie que tu as si divinement décrite, et que chaque tribu ait chacune sa demeure séparée et distincte en Jésus, et Jésus la partie unique de chacun et de tous.

En cette heure bénie, que ce soit la félicité, à la fois pour celui qui écrit et pour celui qui lit, (si cela est conforme à la volonté du Seigneur), de rejoindre Ézéchiel avec tous les rachetés qui y sont retournés à Sion, avec des chants de joie éternelle sur leurs têtes. Là, dans une vaste assemblée, tous pour crier à haute voix, et tous pour entrer dans la pleine et éternelle jouissance de leur Seigneur. Chacun pour soi, et tous également bénis, dans le bonheur indicible et sans fin de sa présence. Jéhovah Shammah ! Alors cela sera-t-il bien connu et bien ressenti ; le Seigneur EST LÀ. Amen, et Amen.

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