Et le champ, et la grotte qui s'y trouve, ont été confiés à Abraham comme possession d'un lieu de sépulture par les fils de Heth.

Je retiens le lecteur mais avec deux réflexions sur ce chapitre. Puisse le Saint-Esprit les augmenter largement et avantageusement pour lui ! La première est que, dans la confirmation des promesses de Dieu à Abraham, de lui donner Canaan pour une possession éternelle, le premier endroit qu'il pouvait vraiment appeler le sien, était son lieu de sépulture. Celui-ci le possédait en effet, jusqu'au matin glorieux d'une résurrection.

L'autre est, de là, le premier son de cette douce déclaration, que Jean entendit plus distinctement dans les siècles derniers : Heureux les morts qui meurent dans le Seigneur. Ceux-ci sont tous morts dans la foi, a dit l'Apôtre. Ils se sont endormis en Jésus. Seigneur, accorde-moi la même foi ! Que ma part soit que, où que soit le Macpéla pour ma maison terrestre, Jésus reçoive mon âme : et puisse-t-il se trouver à cette heure-là que j'ai un bâtiment avec Dieu, une maison non faite avec les mains, éternelle dans les cieux .

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