Allez maintenant, vous les hommes riches, pleurez et hurlez pour vos misères qui viendront sur vous. (2) Vos richesses sont corrompues, et vos vêtements sont moisis. (3) Votre or et votre argent sont chancreux ; et leur rouille servira de témoin contre toi, et dévorera ta chair comme du feu. Vous avez ammassé un trésor ensemble pendant les derniers jours. (4) Voici, crie le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs, que vous avez retenu par fraude, et les cris de ceux qui ont moissonné sont entrés dans les oreilles du Seigneur de Sabaoth. (5) Vous avez vécu dans le plaisir sur la terre, et vous avez été dévergondés ; vous avez nourri vos cœurs, comme au jour de la tuerie. (6) Vous avez condamné et tué le juste ; et il ne vous résiste pas.

Lorsque le lecteur a dûment réfléchi aux nombreuses choses solennelles qui sont dites ici des impies et des non régénérés, si le Seigneur est son maître, j'ose penser que cela le frappera, comme moi, qu'il ne peut guère y avoir de passage plus terriblement alarmant, pour montrer la folie, ainsi que le péché, du riche mondain, que ce qui est dit ici. Rien ne peut être plus clair que le dessein du Seigneur. Le Saint-Esprit écrit toujours à l'Église.

Son seul objet est l'instruction et la consolation de l'Église. En faisant cela, le Seigneur semble dans ces quelques versets, mais toujours entièrement à l'écoute de l'Église, et pour le bien de l'Église ; se tourner vers les non régénérés, et dans cette apostrophe entraînante, dénoncer avec eux leur extrême folie. Les images sont finement choisies, étant tirées des choses dont les hommes du monde font leur idole. Leur caractère méprisable est fortement exprimé.

La toile d'araignée, et le chancre même de l'or, non seulement témoignent de leur folie, mais deviennent des témoins contre eux à la fin, en ce sens qu'ils ne pouvaient pas les utiliser eux-mêmes, ni laisser ceux qui en avaient besoin. Mais que le Lecteur ne s'y trompe pas, comme si cette adresse leur avait été prononcée dans un but de persuasion, mais entièrement pour le bien du peuple du Seigneur. Chaque partie et portion de la parole de Dieu est faite avec un œil sur l'Église, et chaque fois que le Seigneur l'Esprit s'écarte pour représenter la fin finale des impies, ordonnée jadis à cette condamnation, c'est avec le dessein exprès, imprimer dans l'esprit des rachetés du Seigneur, par de si terribles représentations, la nature de cette miséricorde distinctive qui leur était accordée.

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