RÉFLEXIONS

NOUS ne pouvons clore ce Chapitre sans nous arrêter d'abord pour admirer la patience de Dieu et l'indignité de l'homme. Même si le jugement était à la porte et que tout le monde semblait trembler de vie à ce qui allait suivre, le péché n'est pourtant pas amoindri. Dieu de grâce ! quoi d'autre que la grâce souveraine peut adoucir le cœur humain !

Précieux Seigneur Jésus ! tu étais bien le serviteur, qui ne voulait pas sortir libre. Pour l'amour que tu as porté à ton Père, et l'amour que tu as porté à ta femme l'Église, et les enfants que le Père t'avait donnés; ton oreille s'ennuyait en effet, et tu as rendu ton dos à ceux qui frappaient, et tes joues à ceux qui s'arrachaient les cheveux. Tu n'as pas caché ton visage à la honte et aux crachats. Oh! pour la grâce d'imiter ton exemple béni, et dans toutes les circonstances de la vie, de faire miséricorde en ayant obtenu miséricorde.

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