RÉFLEXIONS

ICI, lecteur, arrêtons-nous alors que nous terminons l'histoire de Jonas, et rassemblons en une seule vue le merveilleux sujet, en ce qui concerne le serviteur du Seigneur, et en ce qui concerne le Seigneur lui-même, dans sa grâce abondante manifestée à un tel état d'esprit capricieux et rebelle. Nous lirons le récit de la prédication de Jonas à Ninive, et son mécontentement à l'égard de la miséricorde du Seigneur à peu de choses, si nous n'apprenons pas de l'ensemble à ramener le sujet dans nos propres cœurs, et sous l'enseignement divin découvrons que les graines de la les mêmes péchés, que nous trouvons chez les Ninivites, et le Prophète, sont aussi dans notre nature.

Que (dit le Prophète) sommes-nous meilleurs qu'eux ? Non! (dit-il) en aucun cas. Car nous avons déjà tout conclu sous le péché. Et à qui, ou pour quelle cause attribuons-nous tout le salut, sinon à Jésus et à sa merveilleuse entreprise dans notre nature ? Que le peuple de Dieu apprenne surtout à partir de cette histoire, ce qu'est l'homme dans ses plus hautes réalisations, s'il est laissé un instant à lui-même. Bien que comme Jonas nous ayons pleuré du plus profond de l'affliction, quand l'absinthe et le fiel du péché ont été amèrement bu par nous ; et bien que du ventre même de l'enfer nous ayons été amenés à connaître le Seigneur, le flétrissement d'une gourde ouvrira de nouveau notre rébellion, si cette providence contrecarrante, quelle qu'elle soit, n'est pas sanctifiée.

Précieux Seigneur Jésus ! fais que celui qui écrit et celui qui lit vivent sous les enseignements incessants de ton Saint-Esprit, afin qu'une source d'humiliation et de douleur soit constamment ouverte dans nos âmes. Seigneur, garde de nous, comme le plus dangereux de tous les maux, toute pensée de tout et n'importe quoi en nous comme juste ; qu'un sens des rouages ​​quotidiens de la corruption, si gracieusement que vous ayez retenu de se transformer en commission réelle, peut nous amener à aller humblement et doucement toute notre journée. Et surtout, très cher Seigneur, que la conscience quotidienne de notre besoin de toi et de ton plus grand salut te rende chaque jour, voire chaque heure, plus précieux pour nos âmes.

Adieu Jonas ! Je bénis mon Dieu et Sauveur pour le profit que je trouve sous l'enseignement de son Esprit béni de ton ministère. Même les faiblesses des serviteurs de mon Seigneur, si fidèlement consignées dans ses saintes écritures, instruisent mon âme. Des hommes de même passion que nous sont plus aptes au service de mon Seigneur que des anges de lumière. Mais ah ! miséricordieux Seigneur Jésus ! que dirai-je, ou que dois-je offrir de reconnaissance en voyant ta merveilleuse condescendance en faisant d'un Jonas, au milieu de toute son indignité, un type vivant de ta propre personne, en accomplissant le but de la rédemption.

Ici sûrement Seigneur, comme dans mille autres cas, tes pensées ne sont pas nos pensées, ni tes voies nos voies. Je m'incline, Seigneur, jusqu'à la poussière devant toi, et reconnais avec reconnaissance qu'à la fois dans ton humiliation et ton exaltation sans égal, tu as un nom au-dessus de tout nom, et toute la création confessera que tu es Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. Amen.

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