Bien-aimés, lorsque j'ai mis toute la diligence à vous écrire au sujet du salut commun, il m'était nécessaire de vous écrire et de vous exhorter à lutter avec ferveur pour la foi qui a été une fois transmise aux saints.

Il a été pensé par certains, (et je ne vois aucune raison de le réfuter), que Jude, quand il a trouvé son esprit dirigé pour la première fois à écrire à l'Église, avait l'intention d'avoir suivi le même cours que les autres apôtres avaient fait, Paul et James; et d'avoir parlé du salut commun. Il avait en vue de s'attarder principalement sur les sujets qui se rapportaient à la personne, à la gloire et aux fonctions du Seigneur Jésus-Christ.

Mais qu'il a trouvé son esprit dominé par le Saint-Esprit, pour déclarer plutôt à l'Église, les choses qui appartenaient à l'apostasie des derniers jours ; et, en leur présentant la différence frappante entre les élus de Dieu et les réprouvés, il pourrait les exhorter sérieusement à lutter pour la foi une fois livrée aux saints. Que cette conjecture soit juste ou non, je ne le déterminerai pas ; mais il est bien certain que tout le fardeau de cette épître bénie est dirigé vers ce seul but, en traçant la ligne entre les fidèles et les impies.

Car, depuis la fin de ce verset jusqu'à la fin du dix-neuvième verset, ( Jude 1:3 ) l'Apôtre ne parle que des moqueurs des derniers temps, qui devraient marcher selon leurs propres convoitises impies, et dont les caractères étaient jadis ordonné à cette condamnation, étant séparé du propre peuple du Seigneur, sensuel, et n'ayant pas l'Esprit.

De sorte que, si nous prenons l'épître dans une vue, après l'exorde, de ce verset à la fin, l'apôtre ne traite que des deux classes distinctes de personnes ; à savoir, le réprouvé, dont il dessine les traits de caractère ; et le peuple du seigneur, qui est sanctifié par Dieu le Père, préservé en Jésus-Christ, et appelé. A ces derniers, l'Apôtre, d'une manière très bénie et affectueuse, s'adresse et clôt l'Épître. Nous suivrons l'Apôtre à travers les deux.

Mais, avant d'aller plus loin, je prierais le lecteur de considérer, avec moi, quelle force d'argumentation est dans ce verset, pour chaque enfant de Dieu à considérer, ce que Jude dit de cette sainte et sérieuse controverse, pour la foi une fois livré aux saints. Ce qu'est cette foi, le Nouveau Testament, dans les écrits inspirés des évangélistes et des apôtres, le montre très clairement et pleinement. Les grandes et principales doctrines de l'Évangile, dans l'amour éternel du Père, du Fils et du Saint-Esprit, plus ou moins, sont à chaque page.

La Personne, la gloire, l'effusion de sang et la justice du Seigneur Jésus-Christ, avec la rédemption seulement dans son sang, et la régénération seulement par Dieu le Saint-Esprit ; ce sont le fond et le fondement de toutes nos miséricordes. Combattre pour ceux-ci, et avec ferveur, c'est lutter pour la vie même de nos âmes. Une indifférence ou une froideur à la profession ouverte de ces glorieuses vérités en nous-mêmes, ou à leur négation chez les autres, blesse le Rédempteur, dans la maison de ses amis.

C'est une haute trahison envers la majesté de Dieu. C'est admettre traîtreusement l'ennemi dans notre citadelle. Je laisse le lecteur à sa propre réflexion, combien le présent est terriblement marqué de ce caractère ; quand le général, oui, j'avais presque dit, le plan universel des professeurs, est de fusionner, et de ne pas souffrir que de simples points de doctrine, comme on les appelle, interrompent la philanthropie commune du temps.

Ce que l'apôtre Jude aurait dit, s'il avait vécu pour l'avoir vu, peut être facilement déduit de son exhortation sérieuse dans ce verset ! Et ce que Dieu l'Esprit, le Tout-Puissant Ministre dans son Église, veillant toujours sur elle, jugera, ne peut pas être difficile à concevoir.

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