(38) Or, comme ils allaient, il entra dans un certain village, et une certaine femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison. (39) Et elle avait une sœur appelée Marie, qui s'assit aussi aux pieds de Jésus, et entendit sa parole. (40) Mais Marthe était encombrée de beaucoup de services, et vint vers lui, et dit : Seigneur, ne te soucies-tu pas que ma sœur m'ait laissée seule pour servir ? dis-lui donc qu'elle m'aide.

(41) Et Jésus répondit et lui dit : Marthe, Marthe, tu es prudente et tu es préoccupée par beaucoup de choses : (42) Mais une chose est nécessaire : et Marie a choisi cette bonne part, qui ne lui sera pas enlevée. .

Il semblerait qu'après cette conversation avec le notaire, notre Seigneur et ses disciples avançaient dans leur marche. D'après le récit de Jean, Jésus et ses disciples revenaient de Jérusalem, à cette époque après la fête des tabernacles : et ils entraient maintenant à Béthanie, la ville de Lazare et de ses sœurs. Voir Jean 7:10 .

La conversation ici récitée est courte, mais elle est très frappante. Le contraste entre ces sœurs, dans leurs différentes activités, est finement exposé par le Seigneur lui-même. Oh! quelle folie est la diligence des emplois même les plus inoffensifs, limités par les perspectives de cette vie, par rapport au désir de la seule chose nécessaire. Le lecteur ne manquera pas de remarquer que le Christ lui-même est cette bonne partie à laquelle il est fait allusion, qui ne peut jamais être perdue.

Tout le reste peut : tout le reste le fera. Dieu, notre Père, n'a donné à l'Église rien à avoir et à garder pour toujours, mais son cher Fils. Et ce premier et meilleur cadeau complet, qui inclut tous les autres, est donné pour ne jamais être rappelé. Le choix de Marie n'est pas à supposer comme résultant de sa propre affection naturelle. Si nous l'aimons, c'est parce qu'il nous a aimés le premier. La nature non instruite, non influencée par la grâce de Dieu, ne choisirait jamais le Christ de toute éternité.

Mais quand le choix du Seigneur de ses rachetés, qui est toujours accompagné de la grâce du Seigneur dans le cœur, dirige l'âme vers Jésus ; alors, comme Marie, notre choix découlant du choix du Seigneur, et notre amour sortant comme un ruisseau, de la source de son amour, nous sommes assurés à jamais dans la grâce de Dieu en Christ ; et Christ, avec sa plénitude, devient une portion sur laquelle vivre dans le temps, et pour toute l'éternité, et qui ne peut jamais être enlevé.

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