RÉFLEXIONS

Lecteur! en méditant sur les nombreuses choses importantes et importantes contenues dans ce chapitre, regardons tous les deux encore et encore vers le Tout-Puissant Auteur de sa sainte parole, pour accompagner notre lecture de son enseignement gracieux. Jésus, lorsqu'il envoya les soixante-dix disciples dont il est ici question, à l'œuvre à laquelle il les appelait, ne les envoya que dans la ville ou le lieu où il viendrait lui-même. Et sans la présence du Seigneur avec nous, que pouvons-nous espérer profiter de la grâce et de la bénédiction du Seigneur ? Nous voyons à Chorazin et à Bethsaïda l'événement terrible des ordonnances évangéliques, non accompagnées de la faveur divine. Seigneur! en miséricorde, le sort de Capharnaüm ne s'abattra jamais sur notre Israël britannique !

Au milieu de cette vue terrible, aide-moi, toi, cher Seigneur Jésus, aide tout lecteur vraiment régénéré à se réjouir de ce que tu as dit de la chute de Satan, comme un éclair du ciel. Oh! pour un cœur renouvelé par grâce pour chanter ce cantique que Jean entendit autrefois en vision : Maintenant sont venus le salut et la force, et le royaume de notre Dieu, et la puissance de son Christ ; car l'accusateur de nos frères est renversé, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit.

Et ah ! la plus grande joie encore, que celle de marcher sur les serpents et les scorpions, de savoir que nos noms sont écrits dans le ciel. Forts de cela dans l'amour éternel de Dieu le Père, nous sommes Un avec Christ, et Christ avec nous ; et scellé par Dieu le Saint-Esprit, jusqu'au jour de la rédemption éternelle. Oh! Saint Père! enseigné par ton cher Fils, que toute âme renouvelée te loue, que bien que ces choses soient cachées aux hommes qui sont sages du monde et prudents à leurs propres yeux, tu les as pourtant révélées aux enfants. Tout ce que nous renvoyons humblement et avec reconnaissance à ta volonté et à ton plaisir souverains. Même ainsi, mon Père, car cela semblait bon à tes yeux !

Précieux Seigneur Jésus ! donne-nous la grâce de te saluer, grand Samaritain ! Assurément, c'est toi, et toi seul, qui réponds pleinement au caractère que tu as toi-même dessiné, lorsque du ciel tu es descendu dans ce notre monde, pour chercher et sauver ce qui était perdu. Seigneur! tu ramèneras à la maison tous tes rachetés, bien que blessés par Satan, et morts dans les offenses et les péchés ! Et ah ! par grâce, que jusqu'à ce que vienne l'heure de ton retour, ton peuple ne se trouve pas comme Marthe encombrée des nombreuses choses de cet état insatisfaisant, mourant et pécheur ; mais par ta grâce qui donne le pouvoir, comme Marie, nous pouvons choisir cette bonne part qui ne peut être enlevée.

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