Proverbes 6:35

REFLEXIONS.

PRÉCIEUX Seigneur Jésus ! Je me sens contraint, en lisant ce qui est dit ici d'une caution, et du triste état dans lequel une telle personne se trouve, de me rappeler ce qu'a dû être ton amour, qui a poussé ton sein infini à contracter des engagements de caution pour ton peuple, et quel état de peines sans égal l'acte gracieux induit. Dans la contemplation de celui-ci, je ne peux que passer sur tout autre sujet que ce chapitre pourrait autrement éveiller au profit, pour considérer la grandeur de votre amour, et la grandeur des calamités qu'il a apportées à votre sainte âme.

Jamais certainement n'y a-t-il eu un acte aussi vraiment béni, gracieux et bienfaisant que celui-ci. En ce seul acte, tu t'es mis à la place de la loi et à la place de tous tes élus. Et par cet acte tu as pris à la fois pour notre dette et pour notre devoir ; à la fois pour annuler le péché et pour accomplir toute justice. Et maintenant, Seigneur, dans de telles vues de toi et de ta miséricorde sans pareille, où dois-je regarder sinon vers toi ? A qui irai-je sinon à Jésus ? As-tu radié mon nom de l'horrible dette obligataire où il se trouvait, et où il aurait dû rester pour toujours sans toi, as-tu tout payé, tout annulé; et quand je reste à jamais insolvable, m'as-tu racheté de tout ? Et dois-je, puis-je rejeter ton amour infini, et m'efforcer d'établir ma propre justice, et oublier l'absinthe et le fiel, la prison et la fosse dont tu m'as libéré ? Oh!

Laisse-moi, bienheureux Rédempteur, puisque tu m'as enlevé et fait sortir, laisse-moi vivre à ta gloire et à ta louange; et parmi tous tes rachetés, bénis à jamais la toute-puissante garante dont la main a été frappée pour un tel étranger, et dont le travail de l'âme est devenu si exquis pour me racheter de la mort. Que la vie ainsi sauvée par grâce soit dépensée à ton service, et puisque par l'achat et la rédemption je suis à toi, que mon âme te bénisse, t'aime et se réjouisse en toi pour toujours.