Hawker's Poor man's commentaire
Psaume 112:4-9
Si nous lisons ces versets, d'abord, comme parlé de Christ ; et, deuxièmement, en lui, comme ayant du respect pour tout son peuple ; nous n'oublierons pas d'y inclure toutes les vues qu'on pourra en prendre, et elles donneront alors une douce saveur de Jésus dans l'âme. Celui qui parcourt la vie et le ministère du Christ, aux jours de sa chair (et une âme croyante souhaiterait avoir cela pour sa méditation constante), il découvrira de grandes beautés explicatives de ce qui est dit ici.
En effet, je ne vois pas comment un croyant peut lire de telles portions de la parole de Dieu comme celles-ci, avec quelque confort que ce soit d'un intérêt personnel pour ce qui est dit, à moins que Christ ne soit constamment gardé à l'esprit, à travers le tout. Par exemple : supposons que nous lisions sans regarder Jésus, ce qui est dit ici ; quel saint vivant peut découvrir la lumière issue des ténèbres ? De qui dira-t-on, avec la moindre cohérence de vérité, qu'il est gracieux, plein de compassion et juste ? Et en bref, de toutes les propriétés distinctives ici marquées, quel fils ou fille d'Adam peut, en lui-même, prétendre à une telle excellence ? Mais si nous lisons ce qui est dit ici, comme Jésus accomplissant toute justice pour son peuple, et que dans sa justice ils sont justes, en tant que membres de son corps ; il est fait de Dieu pour eux, sagesse et justice, et la sanctification et la rédemption ; la beauté et la gloire du psaume apparaissent alors dans toute sa plénitude, et la saveur du nom de Jésus est comme un onguent répandu.