Hawker's Poor man's commentaire
Psaume 119:1
CONTENU
Ce Psaume est si particulier et distinct de tous les autres, qu'il formerait un long chapitre de contenu pour en donner le résumé. Avant que le lecteur ne l'aborde, je le prie de remarquer quelques-uns de ses détails les plus frappants. Comme, d'abord, sa grande longueur, étant plus du double en quantité, le plus long de tous les Psaumes d'ailleurs. Ensuite, le lecteur devrait remarquer la division de celui-ci en vingt-deux portions, correspondant à l'alphabet hébreu, chaque portion consistant en huit versets, et commençant par les lettres hébraïques, régulières et en ordre telles qu'elles se présentent dans la grammaire.
La troisième particularité à remarquer, et qui mérite beaucoup d'être remarquée, pour la meilleure compréhension du Psaume dans son ensemble, est qu'il y a dix mots, que chaque verset sauf un (à savoir Psaume 119:122 ) a, l'un ou l'autre de eux en elle : à savoir, les mots CHEMIN, LOI, TÉMOIGNAGES, COMMANDEMENTS PRECEPTES, STATUTS, JUGEMENTS, PAROLE, JUSTICE, VÉRITÉ.
Quatrièmement et surtout ; un verset (à savoir, Psaume 119:139 ) exige la première et la plus grande attention, parce qu'il contient les paroles du Christ, Mon zèle m'a consumé ; les paroles bien connues de Jésus. Voir Jean 2:17 ; Psaume 69:9 .
Et il devrait sembler que le Saint-Esprit avait gracieusement conçu, par l'introduction de ces paroles mémorables au milieu de ce Psaume, pour amener l'église à percevoir le Seigneur Christ dans et à travers chaque partie de celui-ci. Avec ces quelques particularités en vue, et surtout cette dernière, entrons dans la lecture, et que celui qui a la clé de David en ouvre le contenu béni à nos recherches diligentes après lui, afin que nous puissions nous l'expliquer, par cet infaillible Maître, les choses contenues dans le présent document le concernent lui-même.
ALEPH.
Aleph est la première lettre de l'alphabet hébreu, et conçu, peut-être, à cause de cela, pour marquer la première partie de ce Psaume. Certains ont pensé que la division de ce Psaume est conforme à la poésie des Hébreux ; mais si c'est le cas, nous avons perdu toute connaissance de ce que signifie cette poésie. Le Saint-Esprit, cependant, nous conduit à ce qu'il est beaucoup plus important de savoir, à savoir, comment ces Écritures nous rendront sages à salut, par la foi qui est en Jésus-Christ.
La béatitude de l'impur, ou, comme le mot hébreu aurait pu être rendu, le parfait, est le premier objet de ce psaume. Et à qui chercherons-nous ce caractère sans souillure, ce caractère parfait, sinon vers Celui qui est saint, inoffensif, sans souillure, séparé des pécheurs et élevé au-dessus des cieux ? Hébreux 7:26 .
Secondairement, et subordonnément à notre conception de Jésus dans ce verset, nous pouvons en effet considérer en toute sécurité tous ses rachetés en lui, comme bénis aussi ; car ils marchent en lui, et sont un en lui, qui est lui-même le chemin, la vérité et la vie, Jean 14:6 . Je retiens le lecteur en ce lieu pour faire une brève observation sur le mot loi, l'un de ces dix mots qui forment une partie si importante dans ce psaume.
Par le mot torah, une loi, si l'on veut comprendre la loi délivrée par Moïse, rien ne peut servir à prouver plus clairement, que le tout doit se rapporter au Christ ; car lui, et lui seul, était parfait et sans souillure dans la loi du Seigneur ; et Christ est la fin de la loi pour la justice pour tous ceux qui croient, Romains 10:4 .
Si nous acceptons le mot dans ce sens, partout où nous le rencontrons à travers tout le Psaume, en référence à Jésus notre accomplisseur de la loi, quelle beauté cela jette-t-il sur l'ensemble de cette sainte écriture, en voyant tout ce qui le désigne, comme autant de rayons de lumière à un seul centre, et formant une constellation en la personne de Jésus, comme étant bénie comme notre tête glorieuse, et bénissant tout son peuple en lui ! Précieux, précieux Jésus !