RELIGIEUSE.

Je passe sur plusieurs observations très intéressantes qui pourraient être offertes sur les versets de cette portion, (car il n'y en a pas une partie mais qui est bien propre à rendre notre méditation douce) ; mais je les passe pour attirer l'attention du Lecteur, et la mienne, sur cette pensée très précieuse, contenue dans ces expressions, considérées à propos de Jésus : Accepte, je t'en supplie, l'offrande volontaire de ma bouche.

Je prie d'être bien compris sur ce grand point. Selon mon appréhension, c'est la volonté de Christ dans sa nature humaine, dont il est ici question, et qui est hautement appropriée pour être considérée, et bien pesée et méditée dans nos pensées ; car il donne de la validité, de l'importance et de l'efficacité au sacrifice méritoire. La nature humaine de Jésus, distincte de la nature divine, avait aussi une volonté distincte : car bien que, dans l'assomption de la nature humaine aux fins du salut, le Fils de Dieu venant dans le monde, mettant son nom parmi les créatures, et contracter des engagements d'alliance avant que le monde ne commence ; bien que ces buts soient uniquement dans les actes et les transactions des Personnes de la Divinité, pourtant le libre arbitre et le plein consentement de la nature humaine, lorsqu'ils sont pris en union avec le Fils de Dieu,

Or, sans s'étendre sur ce sujet, une telle vue de Jésus dans sa nature humaine, parlant ainsi et agissant ainsi, ne rafraîchit-elle pas l'âme ? Ta loi, dit Jésus, dans un autre Psaume, est dans mon cœur ; non pas mis là, mais habituellement là, formé là ; ou dans une expression plus forte, comme la marge l'a, au milieu de mes entrailles. Psaume 40:8 .

L'une ou l'autre de ces phrases serait inappropriée, et même impropre, pour être appliquée dans le moindre respect à la nature divine, et ne peut s'appliquer qu'à l'humain. De sorte que la sainte loi de Dieu est naturelle à sa sainte nature. Et son zèle pour cette loi rendait tous ses services, dans la nature humaine comme dans la nature divine, tout à fait libres et volontaires. Que mon âme ressente la béatitude de cette vue de Jésus ! Voici donc notre grand Chef et Mari, une nature sainte, dévouée à Jéhovah.

Et tel (en vertu de l'union de son peuple avec lui) est aussi son peuple. Osée 2:19 ; Jérémie 23:6 ; 1 Corinthiens 1:30 .

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