Ayant tant dit sur le premier récit donné du citoyen de Sion, il faudra moins en observer ici, dans les autres traits de caractère différents ajoutés. Mais le lecteur lui-même, s'il aime à retracer la beauté de celui qui est tout à fait charmant ici dessiné, trouvera dans toute la Bible, de belles répétitions du même, dans chaque partie, pour montrer que ce ne pouvait être que lui que le Saint-Esprit avait en vue .

Et bien que tous ses rachetés aient communion avec lui, soient justes dans sa justice, et soient citoyens, en lui leur chef glorieux, de Sion ; pourtant du premier au dernier, tandis qu'ils sont dans le corps ici-bas, c'est par la grâce seule, et de Dieu les acceptant dans le Bien-Aimé, qu'ils sont considérés comme saints, et irréprochables devant lui dans l'amour. Lecteur, arrêtez-vous en lisant les divers caractères donnés de notre Jésus, dans ces doux versets, et voyez combien ils marquent pleinement sa personne, et en même temps, combien tous ses saints sont loin de lui.

A qui d'autre que Jésus peut-on dire qu'il n'a jamais calomnié son prochain, ni fait de mal à son égard, ni porté d'opprobre contre lui ? A qui d'autre que Jésus pourrait-on dire qu'une personne vil est uniformément méprisée sans respect des personnes, et celui qui craignait le Seigneur, était toujours honoré ? Qui d'autre que Jésus pourrait-on dire qu'il n'a jamais dévié de ses bons desseins, même si c'était à son propre mal, et n'a pas changé, même s'il a personnellement souffert pour cela ? De aucun des fils déchus d'Adam, bien que renouvelés par grâce, de tels récits ne pouvaient être strictement donnés.

Mais de Jésus, tous ces traits de caractère, oui, et mille autres, marquent sa personne divine. Oui, toi le Saint de Dieu, toi et toi seul, quand tu as été injurié, tu ne l'as plus injurié, mais tu as été conduit comme un agneau à l'abattoir. Tu n'as montré aucun respect pour les personnes, mais tu as choisi les pauvres de ce monde, riches de foi, et héritiers de ton royaume, en renvoyant les riches vides ! Tu n'as pas changé tes desseins bénis, quand tu avais une fois entrepris la rédemption de ton peuple, bien qu'en te portant garant d'un autre, tu t'en sois servi, et chaque joie de leur, dans ta grande entreprise, t'a coûté des douleurs et du sang.

Grêle! béni Jésus : toi seul es digne de monter et de fixer ta résidence éternelle sur ta Sion, que tu as justement gagnée. Toi seul étais digne d'ouvrir le livre et d'en détacher les sceaux ; car tu as été tué, et tu nous as rachetés à Dieu par ton sang. Apocalypse 5:9 .

Continue après la publicité
Continue après la publicité