Hawker's Poor man's commentaire
Psaume 74:13-15
Le Saint-Esprit avait manifestement l'intention, par ces versets doux et précieux, d'enseigner à l'Église, à tous les âges, comment adopter de tels arguments, dans toutes nos relations avec Dieu, lorsqu'elles sont en procès. La meilleure chose que je puisse dire à mon Dieu en Christ, c'est ce que mon Dieu m'a d'abord dit. Dans l'expérience passée, la confiance la plus vraie et la meilleure est trouvée pour les exercices futurs. C'est pourquoi l'Église rappelle à Dieu les grandes choses qu'il a faites autrefois pour son peuple : il fait allusion au triomphe d'Israël sur Pharaon à la mer Rouge ; et comment, par la suite, dans un temps de sécheresse dans le désert, le Seigneur fit donner de l'eau au rocher pour rafraîchir la soif du peuple.
Or, dit le prophète, Dieu ne donnera-t-il pas la même délivrance à son peuple en tout temps et en toute occasion ? Toutes les délivrances passées ne sont-elles pas autant de gages et de promesses de futures, quand il le faut ? Mais que signifie le fait que le Seigneur brise ce Léviathan, ce monstre, la tête de Pharaon, et le donne à manger au peuple du désert ? Sans aucun doute, le sens est que l'intervention glorieuse du Seigneur, dans un moment d'un tel danger, est devenue comme nourriture à la foi du peuple sur toutes les épreuves.
Chaque fois que l'église était abaissée, ils devaient se souvenir des événements de la mer Rouge et se nourrir par la foi de Dieu et de ses promesses assurées en Christ. Lecteur, ne négligez pas votre préoccupation personnelle dans ces douces écritures. Dieu a-t-il alors brisé la tête du monstre, et n'écrasera-t-il pas bientôt Satan sous vos pieds ? Le rocher a-t-il suivi Israël, et ce rocher était-il Christ ? Et Jésus ne te suivra-t-il pas, ne marchera-t-il pas devant toi, et ne te fera-t-il pas traverser toutes les difficultés ? Oh! comme c'est béni de lire les expériences des saints de l'Ancien Testament vêtus d'un costume d'évangile et de voir notre propre intérêt pour l'ensemble d'entre elles.