Et quand Boaz eut mangé et bu, et que son cœur était joyeux, il alla se coucher au bout du tas de blé; et elle vint doucement, et découvrit ses pieds, et la coucha.

Un lecteur ordinaire pourrait être tenté de concevoir défavorablement Boaz à partir de ce récit ; mais les expressions employées ici concernant Boaz ne favorisent pas de telles idées. Il faut se rappeler qu'aux saisons des récoltes dans ces pays chauds, il était très courant de dormir dans des huttes et des tentes, pour éviter la chaleur excessive. Boaz faisant cela dans sa chambre à maïs, correspondait au même. Et qu'il n'ait commis aucun excès dans son souper semble évident d'après ce qui est dit peu après, qu'il a béni le Seigneur.

En effet, l'expression que son cœur était joyeux ne signifie rien d'autre que son cœur était joyeux. La paraphrase chaldéenne traduit que son cœur était bon, ce qui signifie qu'il était joyeux dans son propre esprit et reconnaissant au Seigneur pour l'abondance de sa récolte.

Continue après la publicité
Continue après la publicité