Étude biblique et commentaire gratuits de Job 7:6-18 verset par verset
Mes jours sont plus rapides que la navette du tisserand, Ils s'évanouissent: plus d'espérance!
Souviens-toi que ma vie est un souffle! Mes yeux ne reverront pas le bonheur.
L'oeil qui me regarde ne me regardera plus; Ton oeil me cherchera, et je ne serai plus.
Comme la nuée se dissipe et s'en va, Celui qui descend au séjour des morts ne remontera pas;
Il ne reviendra plus dans sa maison, Et le lieu qu'il habitait ne le connaîtra plus.
C'est pourquoi je ne retiendrai point ma bouche, Je parlerai dans l'angoisse de mon coeur, Je me plaindrai dans l'amertume de mon âme.
Suis-je une mer, ou un monstre marin, Pour que tu établisses des gardes autour de moi?
Quand je dis: Mon lit me soulagera, Ma couche calmera mes douleurs,
C'est alors que tu m'effraies par des songes, Que tu m'épouvantes par des visions.
Ah! je voudrais être étranglé! Je voudrais la mort plutôt que ces os!
Je les méprise!... je ne vivrai pas toujours... Laisse-moi, car ma vie n'est qu'un souffle.
Qu'est-ce que l'homme, pour que tu en fasses tant de cas, Pour que tu daignes prendre garde à lui,
Pour que tu le visites tous les matins, Pour que tu l'éprouves à tous les instants?